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  • « Ta place dans ce monde »

    Oui, pour le titre de ce texte, j’ai emprunté un petit quelque chose à Gauvain Sers qui je l’espère ne m’en voudra pas.

    Nous sommes des êtres sociaux, paraît-il ? Dans une certaine mesure, c’est la vérité. Bien que, personnellement, j’apprécie de long moment d’introspection, donc de solitude, de calme, nous avons tous besoin d’interactions sociales, de liens plus intimes avec certaines personnes et de divers degrés. Nous nous attachons, nous détachons, nous confions. Pour le regretter assez fréquemment au final.

    Car l’humain est de nature peu fidèle, de nature égoïste et opportuniste. L’altruisme n’est présent que s’il peut servir des objectifs dans le futur plus ou moins proches. On ne vous apprécie que rarement pour le plaisir de votre compagnie, mais pour ce que vous pouvez apporter : le cercle social, l’argent, vos compétences. Même les personnes qui vous semblent proches ne sont peut-être pas si bienveillantes que cela. La sagesse enseigne de savoir garder pour soi certaines choses et de ne pas nourrir trop d’attentes.

    Vous avez sûrement déjà demandé de l’aide. Ou bien parlé de vos soucis à des personnes de confiance dans l’espoir d’obtenir un peu de réconfort et quelques conseils. Avoir un avis extérieur mais amical peut être utile et rassurant bien souvent.
    Combien de fois vous a-t-on répondu en fonction de VOS envies ? Combien de personnes vous ont déjà écouté en se détachant de leurs propres visions mais aussi du prisme de la société ? Combien de fois vous a-t-on aidé à définir vos attentes avec cette simple question : toi, que veux-tu ?
    Combien de personnes vous ont aidé à être vous ?

    L’extérieur nous façonne tout au long de notre vie. Et ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Les expériences, les relations, les risques que nous prenons, nos réussites et nos échecs sont autant de facteurs de réflexion et d’évolution. L’introspection sans éléments nouveaux pour l’alimenter serait improductive.
    La problématique vient des manipulations de l’entourage mais aussi de la société qui veut nous imposer certains critères de réussite qui au final ne correspondent peut-être pas à ce que nous voulons, pouvons, sommes.
    Pour finir sur les saboteurs, n’oubliez pas votre propre saboteur intérieur qui peut agir par peur de l’échec, peur du bonheur, peur de déplaire, peur tout court. Nous sommes parfois notre pire ennemi.

    Si l’individu vit forcément dans un collectif pour survivre, chacun ayant des compétences pour que la communauté fonctionne, le collectif doit-il pour autant éteindre l’individu ?

  • Habitude

    Tu es devenu une habitude. Je ne sais même plus si c’est par amour ou par obsession, mais tu es devenu une habitude.

    Les souvenirs. Les envies. Ta photo. Les sentiments. Le son de ta voix. Ton regard.

    Ancrés depuis cinq ans dans mon quotidien, dans ma mémoire.

    J’ai coupé quelques liens. La vie en détruit d’autres. J’arrive à en garder quelques uns en vie, je ne sais pas trop comment.

    Je ne veux plus vivre sur du vide. Je veux avancer et créer de nouvelles habitudes. Sans toi.

  • Vivre en immeuble

    Depuis quatre ans, je vis en immeuble. J’avais déjà eu de courtes périodes par le passé dans ce type d’habitat et je n’en avais visiblement pas eu un aperçu assez fidèle. Je n’ai malheureusement pas les moyens de vivre en maison, de vivre dans mieux. (mais je pourrais avoir pire je le conçois. J’adore vivre en ville, la proximité des magasin qui permet de comparer les prix. Les musées. Les possibilités de sorties (que je n’exploite pas assez, surtout en ce moment). Le logement est le seul point noir de mon quotidien ces quatre dernières années, matériellement parlant.

    Beaucoup de personne ne comprennent pas ce que cela implique quand je parle des différents bruits de voisinage que je subis. Bine sur si vous venez quelques heures chez moi, ça reste supportable, pour un peu vous tomberez dans une « heure creuse ».

    Mais sur du long court, c’est dormir avec des bouchons d’oreilles et être malgré tout réveillée par un voisin qui tape et refait sa déco en nocturne. C’est entendre la porte d’entrée de l’immeuble (je suis au dessus), c’est avoir mal au oreilles car à la longue oui ça fait mal les bouchons en mousse.

    C’est écouter films, séries, musiques, au casque majoritairement pour pouvoir se couper de ces mêmes bruits, des voix parfois aussi. Et entendre malgré tout.

    C’est supporter les portes qui claquent, qui grincent, les talons dans les escaliers même à 3h du matin…

    Quatre jour par semaine, l’association au rez de chaussée me gratifie de l’ouverture à 10h, de la fermeture à 12h et idem à 14 et16h. Les portes qui claquent, les tables et chaises qui sont déplacer, les chants à un époque, j’ai un voisin qui entend leur téléphone sonner, elles parlent fort dans les couloirs, …

    Ces trois derniers jours, je me suis inscrite à un petit challenge développement perso dans un groupe facebook. C’est le genre de truc que j’aime et c’était terriblement sympa. Nous avions des visio le soir durant ces trois soirs, des petites conférences. Bah j’ai été gêné par le voisin du 2ème qui a jugé que taper partout était une bonne idée, à 20h30 passé.

    Je ne sais pas comment vous vivez vous, mais perso, au delà du ménage, faire la cuisine qui peuvent faire un peu de bruit, j’ai plutôt la sensation d’être silencieuse. Faut dire que mes passe temps son assez calmes et discrets, merci au casque pour l’audio-visuel, sinon de la lecture. Et des balades pour fuir ce bruit.

    Alors je ne suis probablement pas faite pour vivre en immeuble mais je n’ai pas les moyens de vivre ailleurs et ces bruits quotidien me prend pas mal d’énergie, ça fait bientôt trois ans que je suis dans cet appartement et j’ai stoppé le jogging, je n’arrive plus à me lever tôt, j’ai beau mettre un réveil, je dors jusqu’à 9h et encore, je suis crevée.

    Je rêve d’un endroit où je n’aurais pas ces désagrément, un endroit cocon, sécurisant où je pourrais vivre et me reconstruire.

  • Bilan 2022

    La fin d’année arrive. Et l’heure du bilan aussi. L’envie de dégager les énergies néfastes et négatives afin de laisser place au renouveau positif est nécessaire. Alors voyons la belle merde que fut 2022 en espérant que 2023 soit porteur de plus d’espoir.

    Pas que la vie fut fun avant ou les projets faciles mais 022, ça aura vraiment été l’année des blocages, des foirages, des impossibles. J’ai eu tout au long de cette née, dès que je pense que la voie s’ouvrait et que je voulais poser une pierre à mes édifices, une autre galère se pointait sans scrupule.

    Jamais rien de grave mais ce fut épuisant, lassant, démotivant. J’ai en cette fin d’année beaucoup de mal à trouver de l’enthousiasme dans quoi que ce soit. J’ai peur de l’échec et du coup je me dis « a quoi bon ? ».

    En 2023, il va falloir de nouveau faire preuve d’imagination et reconstruire un projet pro afin d’avancer et de trouver une petite place dans cette société. Je suis un peu à bout mais pas le choix.

    Coté relationnel, c’est un peu pareil. J’ai du mal à me sentir bien en société. J’aspire à la paix dans un onde en pleine lutte. Je veux des relations calmes, saines, équilibrées. Ce n’est pas vraiment ce qui se passe. J’ai ma part de responsabilité. Je suis lunatique, solitaire, déprimée, impulsive, impatiente, … J’ai beaucoup à travailler encore.

    Je ne sais pas trop comment faire pour évacué cette année plombante, ne garder que les leçons et avancer avec confiance vers l’avenir. Je me sens en plus ingrate car mes épreuves furent minimes. Répétées, agaçantes, bloquantes mais minimes. Je suis épuisée, voilà le soucis. Et je ne crois plus aux miracles.

    Comment se projeter, faire des démarches, quand le passé vous pousse à croire que l’échec sera au bout de tout ?

    Reste-t-il une part de moi qui peut encore croire aux miracles ?

  • Destinée à être seule?

    En grande romantique, j’ai toujours rêvé d vivre une belle histoire d’amour. De celle qu’on souhaite éternelle. Aimé et être aimée sans condition, trouvé conseil et soutien auprès d’un être fabuleux qui me comprendrait facilement. Me voir belle et courageuse dans son regard. Susciter des comportement de chevalier dans le cœur d’un homme qui voudrait conquérir sa princesse !

    Bon, pour de vrai, l’amour n’existe pas ! Véronica Antico le chante très bien, « Pour aimer vraiment, il faut tuer le prince charmant ». Virer de notre esprit les sornettes façon Disney, et rationaliser les relations. Oublier les papillons dans le ventre et devenir adulte. « Les romantiques n’ont plus d’ailes », ça c’est Chilla.

    J’ai cru à ce miracle. J’ai attendu le bon. Puis j’ai vécu des relations plus légères en espérant qu’en naîtrait des sentiments plus nobles. J’ai mis des limites après en avoir eu très peu. J’ai appris. Ce que je voulais ou ne voulais pas. A dire non. A partir et à me respecter. Se faire respecter est plus compliqué.

    Mais ça ne rend pas la solitude plus simple à supporter, ni plaisante l’idée que notre chemin de vie est voué au célibat. Ça ne rend pas supportable l’idée de ne pas être « aimable ».

    Alors, ok, je préfère cela à être envahit par un être qui ne respecterait pas celle que je suis. Détruite par une relation qui serait énergivore. Mais quand même, les papillons dans le ventre me manquent. Ca donne un tel moteur pour améliorer sa vie.

    Suis je encore capable d’aimer ? Et plus globalement, une relation saine est elle encore possible de nos jours ? Quand tout semble jetable, quand il faut de l’utile. L’humain est devenu un consommable, les relation un jeu. L’empathie a disparu, le respect est variable. Un coup on envahit l’autre, on monopolise son temps, puis par lassitude ou manque d’intérêt, on le délaisse.

    Est il possible de trouver ne relation sincère, honnête, pas parfaite mais équilibrée entre deux humains qui s’apprécient et se comprennent ?

  • Se remettre en question, encore

    Sans surprise, un nouveau projet professionnel se clôt par un échec. Du coup, que faire désormais ? Mon cerveau tente de réorganiser les options. Mais je dois l’avoir, je suis à bout. D’idées, de force, de motivation. Probablement à bout de remise en question. A force de se remettre en question, ne perd on pas son identité propre ?

    Comment concilier l’envie et le faisable ? Comment arriver à trouver le bon compromis ? Et surtout, comment gérer l’échec ?

    Ma conseillère m’a proposé un break de Noël. Le but est de lâcher prise, vraiment. Je ne sais pas si je vais y arriver.

    L’autre option est de revenir à mon ancien domaine d’activité, ce qui ne m’enchante pas du tout. Mon projet de formation menait vers la création d’entreprise. Ré-envisager le salariat et ses étapes obligatoires (recherches, lettre de motivation, CV, échec, échec, échec, …) est effrayant et s’apparente à un retour en arrière.

    Que vais je faire de moi ? Comment évoluer ? Comment trouver le bon équilibre ? Est ce un talent personnel de faire toujours le mauvais choix ? De vouloir ce qui est impossible ? Et cela ne se limite pas à ma vie professionnelle.

    Je suis la définition de l’échec.

  • Pourquoi?

    Here I am again !

    Alors que je suis fatiguée, que je voudrais dormir mais que mes oreilles souffrent de ces bouchons d’oreilles que e porte depuis quatre ans pour dormir. Le bilan se dresse doucement dans ma tête, les larmes s’imposent d’elles-même.

    Il y a cinq ans, j’habitais à la campagne, j’avais un chien, je m’emmerdais sévères, les options d’emplois étaient …déprimantes. J’avais envie de changement. Et j’avais déjà changé plein de choses puisque après des années d’auto-isolement, j’avais envie de sortir, envie de rencontrer des gens (quelle idée)de rencontrer l’amour (lol), … j’avais envie de me donner d’autres possibles au niveau professionnel.

    Je sortais plus, j’ai maigri, je commençais à accepter mon physique, ne plus avoir honte de moi. Et je l’ai rencontré. Idiote que je suis, il fut le signe ultime que je devais déménager. Et voilà, une distance de 150km entre ma famille, mon ancienne moi et l’espoir d’une nouvelle vie.

    Lui ? Je n’étais pas installée qu’il était en couple avec une autre. Si j’étais tombée amoureuse, lui ne m’a vu que comme un divertissement. Un cœur brisé à soigner et mes espoirs d’une rencontre valable à recoller.

    Le logement ? Avec des finances limitées, j’ai droit à des immeubles qui m’obligent à dormir avec des bouchons d’oreilles pour ne pas être réveillée par les insomniaques. Ma ville est en travaux, ma rue surtout. Moi, j’aime le calme bordel !

    Coté professionnel ? Néant ! Des dossiers, j’ai fait, des projets j’en ai eu. Et je me suis cassée la gueule. Je suis à bout de force.

    Je me demande donc si ça valait le coup de partir, de me priver de ma famille ces quatre dernières années. 150 km ce n’est pas si loin, mais ça ne se fait pas tous les jours.

    Je ne sais plus comment trouver le courage de croire en un autre projet. De croire aux belles choses.

  • Au delà des apparences

    Que sommes nous ? Qu’est ce qui nous défini au final ? Et que faisons nous sur Terre ? Pourquoi ?

    L’image que les gens ont de nous. La carapace que l’on se forge. Ce que nous sommes réellement au fond, la personne que l’on serait si on pouvait s’affranchir des contraintes.

    La face sociale, ce qui est visible pour les autres est au final tellement éloigné de ce qui nous a forgé. De ce avec quoi il a fallu composer. Les envies, les échecs, les cicatrices, les joies parfois. Parfois. Combien de personnes vont au delà des apparences avec une réelle empathie ? Qui saura comprendre sans jugement .

    Mon profil extérieur est peu engageant. Je n’ai rien construit dans ma vie. Je n’ai rien sur quoi m’appuyer et je ne peux pas dire « j’ai réussi ceci ». Alors je conçois que je puisse passer pour une glandeuse, une profiteuse. Comme je dis souvent, un CV ne montre que les réussites. Pourtant, la vie d’un chercheur d’emplois c’est surtout des heures de ciblage pour des candidatures spontanées, des heures d’épluchage des offres, des heures à peaufiner CV et lettres de motivation, du stress, de la déception, de la préparation. Penser à se former quand rien d’autre ne fonctionne, se remettre en question. Tout cela ne figure pas sur un CV.

    Une vie vide, c’est pareil. Le résultat extérieur ne témoigne pas des heures de remise en question, des essais loupés, des espoirs déçus, des portes qui se ferment, des larmes qui coulent.

    J’en suis là. A bout de tout. A me dire que plus j’essaie, plus j’échoue. Que j’ai beau faire tout comme il faut, être discrète, polie, essayer d’avoir des valeurs, … je ne fais surement pas comme il faut. Et que finalement, ce que je désire ne semble pas m’être destiné et que je devrais me contenter des cases que la société veut bien m’accorder.

    Sauf que je n’aime pas les cases. C’est petit et j’ai une tendance à la claustrophobie.

    Alors, je vais m’accorder le temps de pleurer un peu et je vais tenter de me botter le cul pour trouver le chemin à prendre. Le chemin où on reconnaîtra la personne que je suis. Fragile, cabossée, pleine de cicatrices. Mais déterminée.

  • Je ne m’adapte pas

    Il paraît qu’il faut s’adapter. Se couler dans le moule de la société. C’est comme ça, on n’y peut rien. Cela constitue un gros soucis dans ma vie depuis toujours. Je ne m’adapte pas. Je ne crois pas que nous sommes ici pour nous adapter. Ce n’est pas l’humain de s’adapter à la société. Société batie au final par une poignée d’être qui n’a pas toujours à cœur les intérêts de tous.

    S’adapter ça veut dire se renier pour moi. Nier la personne que l’on est, même si c’est quelques heures par semaine. Ca veut dire nier ce que l’on veut devenir. Se conformer à bien trop de règles qui étouffent notre nature profonde.

    Je ne dis pas qu’ils ne faut pas savoir faire de compromis car la vie en société en nécessité toujours. Mais on peut faire un compromis sans renier qui on est.

    Je ne suis pas née pour m’adapter à des règles qui me font souffrir. Je ne suis pas ici pour être juste une instrument d’une société malade.

    Je suis ici pour être moi pleinement, pour grandir, évoluer en tant que personne. Apprendre, expérimenter, partager.

    Je ne m’adapte pas et je cherche le meilleur compromis pour moi afin de vivre apaisée dans cette société de fou.

  • Welcome back

    Ecrire.

    C’est une impulsion, une émotion. Un amas de fils qui s’emmêlent dans mon cerveau et que j’ai besoin de démêler. Besoin de voir clair, de m’alléger.

    J’ai perdu cette habitude depuis quatre ans. Qu’est ce que j’ai pu écrire par le passé. Sur mes peurs, mes manques, mes envies. Sur lui. Tout a pris fin avec lui, j’avais tout dit. C’était la fin d’un cycle.

    Me revoilà le cerveau plein. De quoi ? De peurs à nouveau, d’espoirs déçus encore. D’incertitude, de nouveaux choix. De projets irréalisables. De ras le bol.

    Voyons si ces idées qui se chamboulent, si ces questionnements, peuvent produire un peu de positif. Voyons si noircir des pages pour me guérir peut à nouveau fonctionner.

    Ravie de vous accueillir à nouveau dans l’exploration de mes turpitudes.