Rester calme

Le sentiment de vide qui s’installe. Parfois des douleurs physiques qui apparaissent (tête, ventre). Un poids qui s’installe sur la poitrine. Une sensation légère de moins bien respirer. Envie de pleurer. Ressentir le froid plus intensément.

Une fois encore hier soir, venu de nul part, ce sentiment que rien ne s’arrangera jamais est apparu avec son lot de désagrément. Si le lendemain ça va mieux en général, il persiste une mélancolie, une fatigue et cette angoisse persistante qui me suis depuis toujours et qui prend de plus en plus de place.

Cette solitude que parfois je recherche qui devient d’un coup une ennemie. Et le verdict sans appel : je n’ai personne à appeler à ce moment là. Et de toute façon, appeler quelqu’un pour qu’on me dise que c’est pas grave puis qu’on me parle deux heures de soucis sans importance non plus. Qu’on me vampirise, encore.

Alors, je gère comme souvent. Je me suis allongée un peu, les larmes ne sont pas vraiment venues, j’ai ce sentiment que si je les laisse couler je suis perdue, elles ne se tariront pas. Puis j’ai mangé, malgré une légère nausée, pour ne pas casser mon rituel du soir, garder une routine normalement rassurant. Je me suis mise devant une série et en tache de fond mon cerveau à tenté de comprendre pourquoi cet état arrive.

Mais au final, les sources d’angoisse sont plus forte et le néant de ma vie s’impose à mes pensées.