Où j’en suis deux mois plus tard?

Je réfléchissais depuis quelques jours à écrire sur un premier bilan de ce déménagement. Et j’avoue que c’était jusque là plutôt positif. Mais, ma vie étant ce qu’elle est, des grains de sable viennent fausser la machine.

La vie en immeuble reste ce qu’elle est, certains locataires se pensent seuls au monde, ils sont chez eux (et oublient que les gens autour son aussi chez eux) et c’est freestyle. J’aurais adoré un dernier étage pour ne pas entendre les pas lourds du gars de dessus à 6h40, il y a des moyens plus sympa d débuter la journée. La fratrie du rez de chaussée peut aussi être assez remuante, mais ce sont des enfants on va leur pardonner. Il faudrait aussi une formation pour éduquer les propriétaire de chiens en immeuble. J’adore les chiens mais avoir des parties communes dégoûtantes suite à leur retour de balade en forêt, c’est moyen. Je passe sur les fana de déplacements de meubles quasi quotidien.

Pour le reste, on est pour le moment à un niveau inférieur de ce que j’ai vécu dans mon ancien immeuble. Et mon appart est canon.

J’ai découvert que le terrain mitoyen à celui où se trouve mon immeuble est à vendre. J’ai fui la ville et ses travaux . Manifestement, il va vraiment que je trouve la raison karmique qui pousse l’Univers à faire que le bruit me poursuive. La société étant ce qu’elle est, je me prépare à dire adieu aux jolis arbres.

On arrive fin novembre (j’ai déménagé fin août/début septembre) et je ne suis pas sure que coté administratif tout soit calé. Et c’est terriblement angoissant. C’est rageant car de mon coté les changements d’adresse ont été fait en temps et en heure. Mais voilà, il faut composer avec les délais de l’administration.

La vie de la ville me manque par certains aspects. Et pourtant, j’ai l’impression de faire plus de sorties ici. Ma commune est assez active mine de rien. Et une voisine m’a donné une piste pour participer à des activités à petit prix. Il faut que je me renseigne.

Les angoisses ne passent pas, je peine à trouver la sérénité, à me détendre. Et je peine à retrouver plaisir dans des activités qui me faisaient du bien avant. Je relis un peu plus mais je suis loin de mon rythme d’avant. Je délaisse ma guitare. Et écrire reste encore difficile et ça devient problématique car je sais à quel point ça peut être une activité thérapeutique.

Je cachais très bien mes baisses de moral à ma famille avant et là je n’y arrive plus. Ca fait bien 8/12 mois.

Le bilan n’est ni positif ni négatif. Et je sais que je suis une partie du problème. Durant j’ai cinq ans j’ai galéré niveau taf, j’ai galéré niveau relationnel, ma maman a failli mourir, ma chienne est au paradis (et j’en garde un sentiment de culpabilité, j’ai raté ses deux dernières années de vie).

Et ces galères ne sont pas finies.

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