Projet et angoisses

Le mois d’août est là ! Le beau temps non, mais soit. Et la date fatidique approche mine de rien. Fin août, changement de ville. Et au delà de la joie d’avoir un projet à mener à bien, il y aussi toutes les angoisses qui me caractérisent qui font leur job.

Je dis joie à défaut d’un autre terme. J’ai en fait beaucoup de mal à m’enthousiasmer pour quoi que ce soit et à un voir un quelconque espoir d’amélioration. Je déménage car je ne me sens plus bien où je suis et qu’il faut bien acter quelque chose plutôt que de stagner. Mais je suis relativement détacher de tout cela. Je pense que depuis un an de toute façon, je suis très détachée de mes émotions que je considère désormais comme une plaie. Et je vous avoue que pour écrire, c’est un blocage de taille, ce qui explique sûrement que depuis des mois (années), l’écriture n’est plus une activité que je pratique régulièrement et cela me manque.

Pour revenir au sujet, déménager entraîne de nombreuses démarches. Et cela génère donc pas mal d’angoisses. Déjà, sur ce que je ne peux pas contrôler directement.

J’ai fait une grosse partie de mes démarches administratives, hors changement d’adresse car il est un peu tôt. L’organisation logistique du déménagement m’angoisse beaucoup car ça, je dois le déléguer. J’espère qu’on ne me fera pas faux bond. Il est évident que je ne peux pas bouger mes meubles seule. Il ne s’agirait que de cartons, avec beaucoup de trajets j’aurais pu gérer seule (et beaucoup de fatigue aussi du coup). C’est donc un gros point de stress qui va perdurer jusqu’à fin août. Ca ira mieux quand je serais là bas, sans encombre je l’espère.

De fait, j’ai des débuts de crise d’angoisse assez fréquent, des poids sur le plexus. Bien que globalement, je retrouve un peu de vitalité, moins de fatigue.

J’angoisse beaucoup sur l’après aussi. Au delà du changement d’environnement, vais je enfin trouver ma place quelque part ? Ou suis je destinée à me sentir hors de tout, toujours ?

J’ai eu tellement d’espoir il y a cinq ans que désormais je n’ose plus. Je n’ose plus y croire, je n’ose plus espérer, je n’ose plus m’investir.

Le mois d’août risque donc d’être particulièrement angoissant pour moi. J’espère que ça va aller. Je tente de me raisonner, de ne pas laisser divaguer les scénarios catastrophes que mon cerveau crée. Mais ce n’est pas simple. Celle qui avait la foi, celle de 2018, me manque.

Laisser un commentaire